Témoignages sur les médecines douces

Sylvie B. (Phytothérapie) : J’avais un fibrome intra cavitaire qui me faisait souffrir depuis un an.

J’avais un fibrome intra cavitaire qui me faisait souffrir depuis un an. Avant la découverte de ce fibrome en juin 2011, j’avais consulté un spécialiste qui m’avait dit que mes douleurs pelviennes provenaient d’un endomètre très épais. Il m’a prescrit des antalgiques qui n’ont rien changé à ma souffrance physique et psychologique. Ayant un projet de grossesse en cours, je suis allée consulter un autre spécialiste pour un bilan d’infertilité et c’est dans ce contexte que ce fibrome intra cavitaire de 2,5 cm a été découvert. Cela faisait un an que je souffrais. J’avais des règles hémorragiques qui duraient une douzaine de jours et des saignements en dehors des règles d’une durée équivalente. Je saignais en permanence. A ces saignements sans fin, s’ajoutaient des douleurs très violentes qui, malgré la prise à forte dose d’antalgiques persistaient. Il n’y avait pour ainsi dire pas d’amélioration sur les douleurs que j’avais en station debout, les métrorragies à l’effort et mon état de fatigue permanente. Ma vie sociale en était fortement perturbée. Je devais surveiller sans cesse les débordements des saignements. Les retentissements de mon fibrome sur ma vie personnelle et sociale étaient multiples : difficulté à concevoir sereinement une relation de couple en raison de mes saignements continuels, de mes douleurs pelviennes et de mon état de fatigue permanente. Les sorties étaient synonymes de cauchemar: peur de m’asseoir ou de me lever, visite sans cesse aux toilettes pour surveiller l’état des saignements, impression de sentir le sang malgré une hygiène stricte. Ma vie professionnelle n’a pas été épargnée. Directrice d’un EHPAD, j’occupe un poste à responsabilités qui nécessite une concentration et une disponibilité de tous les instants, mais en raison de l’état de fatigue permanente occasionnée par ce fibrome et la douleur physique en continu, il n’est pas toujours aisé pour moi de me concentrer.

Lors de la découverte du fibrome qui me faisait souffrir, le médecin fut très froid. Après avoir effectué l’échographie pelvienne, il m’a donné quelques explications sur la localisation du fibrome et m’a prescrit une hystérosalpingographie qu’il a réalisée la semaine suivante. Il ne m’a donné aucune explication à proprement parler sur la maladie et l’intervention chirurgicale qu’il me proposait; mis à part ces quelques mots: « Vous entrerez à l’hôpital à 7h par la maternité, puis je vous enlèverai le fibrome par voie basse. S’il y a une complication, vous serez hospitalisée quelques jours et je réaliserai une incision« . Dans la mesure où j’avais un projet de grossesse en cours, j’avais peur d’une chose : c’était l’éventualité que ce projet tombe à l’eau.

J’avais 37 ans au moment de la découverte de ce fibrome, le temps que mon gynécologue me donne son feu vert pour le dossier de procréation médicalement assistée, le chaos s’est installé dans mon esprit ! Dans ma famille il n’y avait aucun antécédent de fibrome. Je connaissais vaguement cette maladie par les cours reçus dans le cadre de ma formation d’infirmière. En désespoir de cause, je me suis orientée vers la phytothérapie et je prends depuis la fin de l’année 2011 des produits à base entre autres, de vigne rouge, ortie piquante et vitamine E, qui me font le plus grand bien. Je dois reconnaitre que depuis que je prends ces produits, mes symptômes ont disparu. J’ai à nouveau un confort de vie et au dernier contrôle médical récemment effectué, le fibrome avait disparu. Mon choix de m’orienter vers la phytothérapie a été motivé par deux raisons : d’une part le fait que le médecin qui devait m’opérer ne s’est pas montré rassurant sur l’intervention qu’il me proposait ; d’autre part l’hystérosalpingographie réalisée a été extrêmement douloureuse. A ce jour, mon projet de grossesse est à nouveau d’actualité. Je compte désormais monter un dossier pour une procréation médicalement assistée en Belgique ou en Espagne.

Sandrine B. (Homéopathie) : Aujourd'hui je REVIS grâce à un traitement homéopathique

J’ai 50 ans et j’ai une fille de 19 ans. Mes fibromes ont été découverts lors d’une échographie du rein effectuée en février 2009, j’avais 46 ans. La radiologue qui m’a fait l’examen me dit alors :  » Vous savez que vous avez un utérus fibromateux « ? Sous stérilet depuis mon accouchement, mes règles avaient toujours été normales et ne m’avaient jamais fait souffrir, jusqu’à ce que mon horloge biologique se détraque au courant de l’année 2011. Mes règles sont devenues hémorragiques et sans fin, avec d’énormes caillots, m’obligeant à me changer toutes les heures. Mon utérus étant polymyomateux, le nombre de mes fibromes n’est pas quantifiable. Je suis hôtesse de l’air et j’effectue dans le cadre de mon travail, des vols moyen courrier. Mes fibromes ne me facilitent pour ainsi dire pas la vie : mes saignements hémorragiques et leurs « inondations imprévues « , les sièges, les fauteuils et les lits tachés lors des transferts, rendent mon quotidien professionnel très inconfortable, à tel point que j’aurais voulu être de repos à chaque période mensuelle, mais inimaginable. Navigante, vous n’imaginez pas mon désarroi à occuper régulièrement les toilettes, le temps de me changer complètement, n’osant pas m’asseoir, par peur de me tacher en cas de grosse expulsion de saignements ; protégeant les lits pour dormir mais régulièrement réveillée à cause des spasmes. Quand vous saignez pendant pratiquement plus de 20 jours, entre les métrorragies et les règles, je vous passe les détails pour ce qui est de ma vie privée ! Heureusement, je suis en couple depuis 25 ans. Après le diagnostic de mon utérus polyfibromateux, mon gynécologue a cru bon de me retirer mon stérilet qui était en cuivre et m’a prescrit à la place, la pilule. Avec la prise de la pilule, les hémorragies se sont accentuées et mes règles sont devenues de plus en plus abondantes, avec des caillots en continu pendant dix-sept jours. Je mettais des protections censées durer 8 heures et je les gardais propres à peine 2 heures. J’étais anémiée et la prise du Tardiferon m’a entrainé une occlusion intestinale. L’hystérectomie a été évoquée par mon médecin. Ne souhaitant pas recourir à cette intervention radicale, j’ai décidé d’aller voir un homéopathe afin de trouver une solution alternative. Depuis, j’ai arrêté la pilule. Aujourd’hui je REVIS grâce à un traitement homéopathique. J’ai encore quelques  spottings en milieu de cycles, mais les choses semblent rentrer dans l’ordre. Lors de ma dernière consultation gynécologique, mon médecin a pu constater que mes fibromes avaient diminué de taille. Très ouvert, mon gynécologue est heureux pour moi et apprécie le fait que j’ai pu, grâce à l’homéopathie, trouver une solution alternative à mes hémorragies. Mon gynécologue me dit ne rien y connaître, à l’homéopathie, mais sachant à quel point j’ai souffert de mes fibromes, il semble vraiment ravi pour moi. Même si l’embolisation est l’intervention la moins  lourde, il n’en demeure pas moins, que c’est une intervention. Je suis contente de ne m’être pas fait opérer.