C’est avec une immense joie que nous vous annonçons qu’à compter de cette année 2022, Fibrome Info France instaure et dédie le MOIS DE JUIN, à la sensibilisation au fibrome utérin afin sortir de l’ombre cette maladie féminine et en finir avec son invisibilisation.
A travers la mise en place de ce mois de sensibilisation, l’association veut désormais que le terme bénin associé aux fibromes, ne rime plus dorénavant avec banalisation. Car ce mot participe grandement à la minimisation de la souffrance des femmes touchées dans leur chair et leur corps par cette affection. Ce mois dédié à la sensibilisation au fibrome utérin a aussi pour but d’informer le grand public sur les symptômes et complications du fibrome utérin afin d’en finir avec le tabou, la honte et la culpabilité souvent éprouvés par les femmes confrontées aux fibromes utérins.
L’instauration de ce mois de sensibilisation sera aussi l’occasion de libérer la parole sur cette maladie dont souffre en silence de générations en générations, de mères en filles de nombreuses lignées de femmes. Ce mois de sensibilisation a aussi vocation à faire émerger des synergies entre Fibrome Info France et toutes les personnes souhaitant s’engager aux côtés de l’association ou agir avec nous pour la santé des femmes. Pour l’édition 2022 de notre mois de sensibilisation, Fibrome Info France prend ses quartiers en Outre-Mer en raison de la très forte prévalence du fibrome utérin chez les femmes d’ascendance afro-caribéenne.
Pour marquer la fin de ce mois de sensibilisation, un focus sera fait sur la thématique fibrome et (pré)ménopause. Angèle Mbarga, la présidente de FIF est l’invitée du compte Instagram La Ménopause le 29 juin et répondra à cette occasion aux questions des femmes. Contrairement aux idées reçues, la régression des fibromes n’est pas systématique à la ménopause. Le processus est variable d’une femme à l’autre. Le fibrome utérin étant la première cause d’ablation de l’utérus, il est important en termes de prévention, que les femmes soient informées et sensibilisées en amont, sur l’augmentation des risques de maladies cardio-vasculaires à la ménopause. Ceci aussi bien dans le cadre d’une ménopause naturelle, que chirurgicale induite par une hystérectomie totale avec ablation des ovaires.