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RETOUR SUR LES ACTIONS PHARES MENÉES PAR FIBROME INFO FRANCE EN 2017

ESMYA : SUSPENSION DES PRESCRIPTIONS à L’ÉCHELLE EUROPÉENNE,
RISQUE GRAVE D’HÉPATITE!

L’Agence Européenne du médicament (EMA) a décidé le 9 février 2018, de suspendre à l’échelle européenne, la prescription du médicament Esmya. Cette mesure de précaution vise à protéger l’ensemble des femmes qui souffrent de fibromes utérins, suite à des cas d'hépatites graves, survenus chez des patientes traitées par le médicament Esmya. A ce jour, 24 cas de problèmes hépatiques préoccupants ont été recensés, dont 4 cas d'hépatites aiguës, parmi lesquels 3 cas ayant nécessité une transplantation de foie. A ces 24 cas, s’ajoute un nouveau cas d'hépatite aiguë ayant entraîné le décès d’une patiente. Pour ce nouveau cas gravissime et irréversible, l'imputabilité de ce médicament a été considérée plausible. Dans l’attente des conclusions du Comité européen pour l’évaluation des risques en matière de pharmacovigilance (PRAC), prévues en mai 2018, sur décision de l’Agence Européenne du médicament, aucun médecin ne doit prescrire ou renouveler le traitement Esmya. Aucun nouveau cycle de traitement ne doit être initié pour les patientes précédemment traitées par Esmya.

Les femmes actuellement traitées par Esmya, doivent contacter leur médecin afin qu’un bilan hépatique leur soit prescrit. Pendant toute la durée du traitement, les médecins doivent prescrire mensuellement à leurs patientes, un bilan hépatique. Si les transaminases sont supérieures à deux fois la normale, le médecin doit arrêter le traitement et pratiquer un nouveau bilan hépatique 2 à 4 semaines après l'arrêt d’Esmya. Afin de ne pas courir le risque d’être exposées à un problème hépatique, aucun signe ou symptôme pouvant être observé en cas de dysfonctionnement du foie, ne doit être négligé par les patientes : nausées, vomissements, baisse de l’appétit, douleurs en bas à droite de l’abdomen, fatigue importante, coloration jaune des yeux ou de la peau. Les patientes doivent immédiatement contacter leur médecin car ces symptômes peuvent être en lien avec un problème hépatique.

C’est depuis le mois de novembre 2017 que le traitement Esmya, fait l’objet d’une enquête diligentée par l’Agence européenne du médicament. L’association Fibrome Info France a pris part le 14 décembre avec l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) à un groupe de travail, pour définir la conduite à tenir, suite aux cas d'hépatites recensées. Une fiche d'information mentionnant le risque potentiel d'hépatite d'Esmya doit être remise à chaque patiente. Une information coordonnée sera adressée par l'ANSM aux généralistes, gynécologues et centres de transplantation hépatique. Issu de la molécule Ulipristal Acétate, Esmya est un modulateur des récepteurs de la progestérone, homologué en France depuis 2013 avec pour indication thérapeutique principale, le traitement des symptômes des fibromes utérins, notamment les saignements, en prévision d’une intervention chirurgicale. L'information et l'accompagnement des femmes atteintes de fibromes utérins sont au cœur des actions de Fibrome Info France. C'est à ce titre que l’association a été sollicitée par l'ANSM. L’association Fibrome Info France approuve la suspension de la prescription du médicament Esmya au nom du principe de précaution et l’intérêt supérieur des patientes. L’association recommande aux femmes qui souffrent de fibromes utérins la plus grande vigilance !

Rébecca Lefébure

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GROUPE DE TRAVAIL PATIENTES/MÉDECINS : PRÉSENTATION DU RAPPORT DE L’ASSOCIATION AU MINISTÈRE DE LA SANTÉ

L’association a rendu public au mois de juillet 2017 son rapport sur les freins et les leviers de l’amélioration de la prise en charge du fibrome utérin. Ce rapport résulte du groupe de travail ayant réuni des patientes et médecins partenaires de l’association. Ce groupe de travail avait pour objectifs de mener une réflexion conjointe prenant en compte le vécu des patientes et la pratique des médecins, afin d’identifier les freins à l’amélioration de la prise en charge du fibrome utérin et les leviers à actionner permettant d'y remédier. C’est dans cette optique qu’un groupe de femmes de l’association a été reçu le 3 octobre 2017, au ministère de la santé et au ministère de l’Outre-Mer. Le fibrome utérin est une maladie gynécologique récidivante qui touche la femme au plus profond de son intimité et affecte dans certains cas la fertilité. L’évolution et les complications du fibrome utérin varient d’une femme à l’autre. La banalisation du fibrome utérin est vécue par les femmes durement touchées par cette affection, comme la négation de leur souffrance. En effet, bien que le pronostic vital des femmes qui souffrent de fibrome utérin ne soit pas engagé, nombreuses sont celles dont la vie est dévastée par leur(s) fibrome(s). La particularité des jeunes femmes sujettes à récidives et potentiellement confrontées à des interventions chirurgicales à répétitions, pose plus que jamais la question de la préservation de l’utérus et de la fertilité des femmes qui souffrent de fibrome utérin.

Nous revenons ici, sur les temps forts de la présentation du rapport de l’association. Coup de projecteurs sur les membres, qui ont fait partie avec la présidente de l’association, de la délégation qui s’est rendue au ministère de la santé en octobre 2017.

Lors de la présentation du rapport de l’association à la Direction Générale de la Santé, représentée ce jour par deux médecins, l’association a rappelé d’une part les chiffres officiels relatifs à la prévalence du fibrome utérin : soit 20 à 30 % des femmes caucasiennes et 50 à 70 % des femmes afro caribéennes (rapport ANSM 2004); et d’autre part le taux de récidive après traitements estimé à 51 % (rapport HAS 2008). La délégation qui représentait l’association a attiré l’attention du Ministère de la santé, sur la souffrance des femmes atteintes de fibromes utérins et le problème de santé publique que représente cette maladie. Les membres de la délégation ont déploré le fait que la souffrance des femmes atteintes de fibrome utérin ne soit pas toujours entendue et prise en considération par le corps médical. Attentif à la requête de l’association, le Ministère a fait des propositions, dans l'optique d’aider l’association dans son action et plus globalement l’amélioration de la prise en charge des femmes atteintes de fibromes. Une aide pourra être apportée à l’association pour l'édition et la diffusion dans les hôpitaux du guide d’information et d’accompagnement élaboré par l’association à destination des patientes.

Carole Dantin

Lors de la présentation du rapport de l’association au ministère de la santé, la délégation a pu également aborder la question de l'incidence des fibromes sur la vie des femmes au quotidien; notamment l’incidence des fibromes sur la fertilité et le terme d’une grossesse, les fausses couches, ou encore l’errance médicale. La délégation a également insisté sur la nécessité pour l’association de bénéficier d’une aide financière du ministère de la santé. Bien que les représentants du ministère de la santé aient fait comprendre que pour des raisons budgétaires, les aides du ministère aux associations s’étaient réduites comme peau de chagrin, ils ont tout de même donné de précieux conseils sur les organismes à solliciter ainsi que les arguments à mettre en avant pour obtenir d'éventuelles dotations. A l’issue de cette rencontre, notre ressenti est plutôt positif pour avoir eu de la part du ministère une écoute intéressée et empathique.

Marie-Line Vergerolle

CAP SUR L’ANNÉE 2018

En 2018 l'association Fibrome Info France reste mobilisée et à l'écoute des attentes des femmes, pour la non-banalisation du fibrome utérin et une prise en charge efficace.

campagne de financement participatif pour l'édition de notre recueil DE PLANTES DU CONFORT ET DE L’ÉQUILIBRE HORMONAL FEMININ

Pour une prise en charge complémentaire, individualisée et globale, soucieuse du métabolisme des femmes, l’association Fibrome Info France lance une campagne de collecte de fonds, sur la plateforme de financement participatif HelloAsso. Cette campagne a pour but de récolter les fonds nécessaires à l’édition d’un recueil de phytothérapie, destiné aux femmes qui souffrent de fibromes utérin demandeuses de médecines alternatives et complémentaires. Ce recueil de plantes médicinales répond en effet à la demande de plus en plus croissante des femmes, désireuses de recourir à des traitements peu invasifs. Pour répondre au mieux aux attentes des femmes demandeuses de médecines alternatives et complémentaires, l’association s’est intéressée aux plantes dont les propriétés thérapeutiques peuvent contribuer au soulagement des symptômes et désagréments induits par les fibromes utérins. Pour ce faire, l’association a mis au banc d’essai celles les plus susceptibles d’avoir une action bénéfique sur le confort et l’équilibre hormonal de la femme. Pour les besoins de cet ouvrage, dix-neuf femmes membres de l’association se sont portées volontaires pour tester et évaluer l’efficacité de plus de la moitié des plantes répertoriées dans ce recueil. Sous forme de feuilles, fleurs, racines, les plantes ont été prises après infusion ou décoction ; ou encore sous forme de gélule ou huile essentielle. L’expertise médicale et l’approche holistique des professionnels de santé associés à la rédaction de ce recueil de plantes constituent pour la santé et le bien-être des femmes, une contribution précieuse.

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TOUTE L’ÉQUIPE DE FIBROME INFO FRANCE VOUS PRÉSENTE SES MEILLEURS VŒUX POUR L’ANNÉE 2018

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